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La LADDH

La Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) est une association nationale à but non lucratif soumise aux dispositions de la loi 12/06 du 12 janvier 2012 relative aux associations. Elle a été créée en 1985 par un groupe de militants . Officiellement reconnue par les autorités, le 26 juillet 1989, après l’ouverture politique arrachée par les événements du 5 octobre 1988../ contact : laddhalgerie@gmail.com

Sit in et marche des policiers à Ghardaïa et Berriane

Publié le 15 Octobre 2014 par LADDH CHLEF in Ghardaia

Sit in et marche des policiers à Ghardaïa
Sit in et marche des policiers à Ghardaïa

Le Bureau national de la LADDH a été informé par ces militants résidants à Berriane et Ghardaia que des marches et sit in ont été organisés ce jour le Lundi 13-10-2014 par les forces de sécurité au sein de ces villes. Un rassemblement de protestation s'est déroulé devant le siège de la sureté de wilaya à Ghardaia ainsi qu'une marche au niveau de la ville de Berriane. Ces évènements rarissimes qui touchent des villes déjà ébranlés par les multiples affrontements dont elles ont été le siège ne peuvent que nous interpeller. En effet sans préjuger des revendications de ceux qui, parmi les forces de la sureté nationale, ont décidé de protester plusieurs questions sont d'actualité:

- La gestion sécuritaire du pays, seule politique pratiquée en l'absence de tout dialogue réel avec les habitants de cette région ou celle des autres régions, telle que conçue jusqu'à présent ne fait elle pas qu'envenimer la situation, aggraver les conflits et mener au chaos que le discours officiel utilise comme prétexte pour instrumentaliser les forces de sécurité et l'appareil de justice.

- Est-ce pour défendre un régime qu'a été développé les corps de sécurité ou pour défendre et sécuriser la population, mission constitutionnelle s'il en est.

La LADDH qui avait déjà attiré plusieurs l'attention des autorités et de l'opinion publique sur les graves évènements, allant jusqu'à la mort d'hommes et l'incendie des domiciles qui avaient eut pour lieu ces deux villes interpelle les autorités Algériennes et demande l'abandon de la gestion sécuritaire au profit d'une démarche démocratique dans le but de construire des consensus en répondant aux attentes et besoins des Algériens et Algériennes.

La LADDH souligne qu'elle est pour l'ouverture de l'activité syndicale pour les corps de la sûreté comme il est d'usage dans plusieurs pays. Continuer à refuser cela exprime la volonté de persister dans l'utilisation de ces corps comme remparts contre la société et approfondir encore plus le déficit, entre les autorités et la société ainsi qu'entre les différents corps de la société.

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